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Le Blog Officiel de l'Ordre Polaire

28 juin 2006

Les fiches pratiques de l'Ordre Polaire : aujourd'hui, Otarie Sodomie

ros0024_r1Fiche #218 : l'Otarie Sodomie

Rude fut le parcours de l'Otarie Sodomie. Née sous le nom risible de Catherine E. et vendue dès son plus jeune âge à un cirque itinérant roumain ("Le Majestic Gipsy Circus from Bucarest") la jeune Catherine fut très tôt confrontée aux dures réalités de la vie, endossant tour à tour divers métiers ingrats liés pour la plupart à l'univers trouble et souvent malsain des saltimbanques (gitans, de surcroît).

Tour à tour ramasseuse de papiers gras, épouilleuse de chimpanzés acrobates voire branleuse d'éléphant quand le besoin s'en faisait sentir (Pumba, le fier mastodonte, entrait dans des colères titanesques lorsque son taux de testostérone était au plus haut) elle eue à subir toutes les avanies auxquelles son jeune âge ne la prédestinait pourtant pas. Une enfance solitaire, des nuits froides et sans rêves. Heureusement, il y eut Flappy, l'otarie de Californie.

Sans Flappy, sa seule confidente, Catherine n'aurait, sans nul doute, jamais survécue. Flappy aurait été belle sans l'ablation totale et définitive de ses deux nageoires, prélevées un soir de disette par Ramuncho, le directeur de la troupe. Flappy répondait toujours présent pour la jeune fille, tentant par tous les moyens de la soustraire de son morne et triste quotidien : "Honk Honk Honk !" glapissait Flappy. "Honk Honk Honk !", répondait Catherine, au bord des larmes, le coeur emplit d'une joie fugitive. De rares moments de complicité auxquels répondaient parfois les sombres échos de Pumba l'éléphant, se frottant contre les parois de sa cage.

A l'âge de 11 ans, Catherine oublia de soulager Pumba. Une erreur qui fit bien les affaires de Girzidio, le perfide et difforme nain jongleur, qui, désireux de faire le mal, délesta l'animal des chaînes qui l'entravaient. Les conséquences furent  tant spectaculaires qu'imprévisibles; le luxureux Pumba se jeta derechef sur le premier être vivant à croiser son chemin, en l'occurrence Flappy.

...qui n'eut bien sûr aucune chance. Le pénis turgescent de Pumba, forçant son conduit intime, provoqua un appel d'air ravageant l'intégralité de son système digestif. Se servant de l'otarie comme d'un gant de toilette emplit de nouilles, l'éléphant eut un orgasme flasque avant de s'affaisser soudainement, victime d'une rupture d'anévrisme. Témoin muet du drame, la jeune Catherine, s'enfuit alors du cirque et disparut dans la morne campagne Slovène laissant derrière elle son passé et son nom. Désormais, elle s'appellerait "Otarie", en souvenir de Flappy, et "Sodomie", en souvenir de la terrible fin de son unique amie.

Par la suite, Otarie Sodomie regagna la France, l'estime de ses parents, se découvrit une soeur, des compétences en pharmacie et un partenaire sexuel lusophone en la personne de l'Orque Libidineux qui demeure à ce jour l'unique personne ayant le pouvoir de la supporter plus de vingt minutes. De leur union naquit une prolixe descendance.

Ne vous fiez pas à la blondeur de ses cheveux et à son air innocent... l'O.S. est de très loin le membre le plus redoutable de l'Ordre. Elle compense facilement ses faiblesses par une utilisation unique de ses cordes vocales, dont la puissance modulaire exceptionnelle peut être assimilable à celle émise par la sirène d'alerte de l'U.S.S. Saratoga : "Geoooooooooo-ooooooo-oooooo-ooooooo-ooooorges" (10 sec. puis :) "Tu fais vraimmmmmmmment trop chiiiiiiiiiiiiiiiiiiiier, Geooooooo-oooooo-ooooorges".

Fervente catholique, elle n'hésite pas à snowboarder les bras en croix, en l'honneur du gentil monsieur qui est mort pour racheter les péchés, de toute l'humanité en général, et du Pingouin Lubrique en particulier. Parfois, cela ne lui réussit pas. En février 2005, tentant un misty-flip backside 720°, elle retombe mal et se fracasse le poignet, au grand soulagement de l'Ordre, fatigué d'être poursuivi sur les pistes par la version féminine de Jésus-Christ (les clous en moins).

A l'instar du Morse Dépravé, L'O.S. parviendra à franchir le redoutable Col de Thorong-là (5.545 m), dans un état à peu près similaire, bien décidée à péter la gueule à la Terre entière. Accessoirement, elle réussi très bien la tartiflette et tout un tas d'autres trucs à caractère culinaire.

Longue vie, donc, à l'Otarie Sodomie !

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27 juin 2006

Les fiches pratiques de l'Ordre Polaire : aujourd'hui, le Morse Dépravé

image2Fiche # 315 : Le Morse Dépravé

Oyé oyé, noble assemblée, l'étonnant et édifiant parcours du Morse Dépravé !

Co-fondateur de l'Ordre du Cercle Polaire, le Morse Dépravé en est, par le fait, le plus ancien membre (à égalité avec l'éminent et auto-proclamé Grand Maître PingLub').

Le M.D. vécut la première partie de sa vie dans le Grand Est de Coulomiers (77), au lieu-dit de Montmogis. Une enfance malheureuse et forcément traumatisante puisque celui qui n'était alors connu que sous le sobriquet de "Fabrice" était, en raison de sa myopie et de sa gentillesse flagrante, la risée de ses petits camarades de classe.

A l'automne 1991, il intègre l'Académie Commerciale Internationale (A.C.I.), d'où sont issus certains des membres les plus prestigieux de l'Ordre. Seulement voilà, l'Ecole est à Paris, et Fabrice, refoulant ses larmes, quitte pour la première fois sa Brie natale. Il sera alors hébergé dans un foyer de jeunes skinheads (violents, mais très pieux) du 15ème arrondissement; le soir même, alors que sa famille, enfin libérée, fait la fête, Fabrice est la proie innocente de l'Abbé Braquemard, le tristement célèbre Prêtre Sodomite de Vaugirard.

Eternel poissard, c'est à Londres qu'il effectuera sa première année, alors que ses amis, plus chanceux, découvriront la Floride et/ou le Vermont. Mais il en faut plus pour décourager le jeune garçon. Aguerri au maniement des armes blanches et heureux possesseur d'une épée Mérovingienne, il étête le curé-enculeur dès son retour en France. Il devient dans la foulée l'un des leaders de la 23ème promotion, suscitant l'admiration de tous par sa propension à la déconne. Infatigable danseur de pogo, buveur de bière, et casseur de coups, l'ex-looser du 77 s'illustre par ses exploits festifs et ses irrésistibles débuts au Volley. Fabrice est de toutes les soirées, de tous les plans, et meurt en 1994 pour mieux ressusciter sous le nom de Morse Dépravé.

Le Morse Dépravé est, de toutes les créatures de l'Ordre, la plus résistante. Capable d'effectuer le tour du Massif de l'Annapurna en se tordant trois fois la cheville et en vomissant tripes et boyaux, il est dur à la peine et ne perd jamais son calme(*)... Grandes sont ses capacités de survie ! Capable d'expulser le produit de sa digestion à plus de deux mètres de hauteur (cf. Yak Kharka, Népal), de résister à une semaine de vacances en compagnie de ses pairs de l'Ordre ou de trouver des flans aux oeufs à 1500 km du premier cul de poule, Le Morse Dépravé est un WARRIOR. Véritable paratonnerre à soucis, il attire sur lui la gastro-entérite, le mal des montagnes, et les marmottes voleuses de skis sans se départir de sa légendaire bonne humeur. Il veille à la santé sexuelle de ses condisciples en organisant la désormais fameuse "fête de la Saint Fabrice" où il se trouve toujours une coquine pour basculer a) dans le foin b) dans les orties ou c) derrière le tas de bûches (je n'y ai été que 3 fois en même temps mais je suis sûr qu'il y a tout un tas d'autres options).

Gloire lui en soit rendue !

Mor'ff !

(*) sauf dans deux cas très précis en fait : 1) quand le 1/2 frère du Husky traîne dans les parages et 2) quand on oublie sottement de réserver des vols retour Katmandou-Paris; là, le Morse se fait hargneux et lâche un "Pt'ain, fait chier quand même" avant de se remettre à rigoler.

26 juin 2006

De l'art de l'apéro en République Dominicaine

image361

La Rép Dom', c'est un chouïa touristique, d'accord, mais on ne m'enlèvera pas de la tête que la techno diffusée à donf' entre 8h00 et 21h00 par des enceintes hautes comme les pierres  sacrées de Stonehenge, c'est typique de là-bas. De même que la pratique du canoë-kayak en plastique rose fluo ("qui fait mal au dos putain fait chier") ou la dégustation de cocktails à base de rhum frelaté. Demandez à Christophe Colomb, vous verrez. Typique, tout ça.

Sauf que quand on part en vacances avec la créature ci-jointe (le rouquin de la photo), on peut pas se la jouer roots ou local. Trop simple. Faut se coltiner 12 bouteilles de vins prestigieux afin de les boire "à l'apéro". Notons que le terme "apéro" est ici plus que cocasse puisqu'en Rep Dom' cette pratique est en vigueur 24h/24h. "C'est pour économiser", qu'il m'a dit, le rouquin à l'aéroport. "T'en prends 3 avec toi et je m'occupe du reste ! Comme ça on aura pas à en acheter sur place, tu comprends ?".

Devant cette réflexion typiquement Peterienne que dire ? Rien. Et puis de toute façon, après s'être trimballer ces p... de bouteilles sur 10.615 km, s'être fait quelques frayeurs (la valise du Huskie suintait un drôle de liquide à l'arrivée) il fallait bien les boire.

Et là, c'est le drame !image29

Peut-on prendre l'apéro sans cahuètes ? Non... En avions nous emportés ? Non... En avait-on sur place ? N... euh, pas sûr, ouvre la porte du frigo pour voir ? Oui ! Uh uh, y'a des cahuètes et des Pringles, fait pêter !

Malheureux ! à quelques 16 Euros la bière du minibar, nous aurions dû nous méfier ! "Aussi cher que chez Castel", analysera avec justesse notre rouquin quelques semaines plus tard, lorsque les 80 Dollars de suppléments minibar nous furent demandés à l'issue de notre semaine de vacances.

Moralité : Pour économiser en République Dominicaine, mieux vaut amener ses cahuètes.

(...et aussi ses Pringles)

 

26 juin 2006

Yeah, le blog nouvelle version !!!

pittsburgh1

Allez, on retente le coup.

"Blogger", c'était vraiment tout pourri comme système. Seul Le Morse Dépravé avait été foutu de publier deux pôv' messages en 3 mois. Quand aux autres, nada, peau d'balle, la teub à Mickey. Alors que là c'est cool ! Pas besoin de vous inscrire pour balancer des âneries, vous n'aurez qu'à laisser courrir sur vos claviers vos doigts / palmes / pattes / nageoires / griffes afin de distiller sur le B.O.O.P. vos réflexions les plus subtiles (uh uh !).

On y va ?

Go !

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